16Apr 2024

INSULINOTHERAPIE ET DIABETE DE TYPE 2 AU MAROC : PERCEPTIONS ET REALITES

  • Service Dendocrinologie, Diabetologie et Nutrition du CHU Hassan II, Fes, Maroc.
  • Faculte de Medecine et de Pharmacie, Fes, Maroc.
  • Laboratoire Depidemiologie et de Recherche en Sciences de la Sante.
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Introduction: Linstauration de linsulinotherapie chez le patient diabetique type 2 peut saverer necessaire pour maintenir un controle glycemique optimal au fil du temps et qui parfois, peut etre retardee a la suite dune perception negative de cette therapeutique.Notre etude avait comme objectifdexplorer comment un groupe de Marocains diabetiques de type 2 perçoivent linsulinotherapie et didentifier les elements susceptibles daffecter cette perception.

Methodes: Il sagit dune etude transversale a recueil de donnees prospectif ayant inclut desdiabetiques de type 2 sur 1 an.  Pour evaluer la perception du traitement a linsuline par nos patients, nous avons employe lechelle dappreciation du traitement a linsuline, connue sous lacronyme ITAS, qui comprend 20 questions, dont 16 sont formulees de maniere negative et 4 de maniere positive. Les scores sechelonnent de 20 a 100, un score plus eleve indiquant une perception plus negative.

Resultats: 117 patients ont ete collige. Lage moyen observe dans notre groupe de patients etait de 58,9 ans, avec un ecart type de 8,9 ans. Concernant la duree depuis le diagnostic de diabete, celle-ci etait en moyenne de 13,26 ans, avec un ecart type de 6,07 ans. Le niveau moyen dHbA1c selevait a 13,9 %, assorti dun ecart type de 2,7 %. La periode moyenne pendant laquelle les patients avaient reçu une insulinotherapie setendait sur 4,5 ans, avec un ecart type de 3,4 ans. Pres de deux tiers des patients traites presentaient une hypertension, et 33,3 % souffraient de dyslipidemie. Le score moyen global atteignait 59,3, avec un ecart type de 7,9, tandis que le score moyen pour les 16 questions a connotation negative se situait a 58,2, avec un ecart type de 5, et celui pour les 4 questions a connotation positive etait de 14,1, avec un ecart type de 3,2. Notre analyse na pas revele de correlation significative entre la duree du diabete ou de linsulinotherapie et la perception quont les patients de cette derniere. Toutefois, nous avons observe que les patients ayant un niveau deducation superieur et ceux traites avec des analogues de linsuline affichaient un score moyen global nettement inferieur, respectivement de 39,3 contre 48,1 (p = 0,021) et de 41,2 contre 57,2 (p = 0,019).

Conclusion:Selon les constatations de notre recherche, il semble exister une reticence psychologique a legard de linsuline, un phenomene courant et nuisible chez les patients atteints de diabete de type 2. Il est essentiel didentifier et de traiter cette resistance pour ameliorer le bien-etre de cette population.


[Z.El Azime, H. Aynaou, H. Salhi and H.El Ouahabi (2024); INSULINOTHERAPIE ET DIABETE DE TYPE 2 AU MAROC : PERCEPTIONS ET REALITES Int. J. of Adv. Res. (Apr). 758-763] (ISSN 2320-5407). www.journalijar.com


el azime
Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition du CHU Hassan II, Fès, Maroc.
Morocco

DOI:


Article DOI: 10.21474/IJAR01/18614      
DOI URL: http://dx.doi.org/10.21474/IJAR01/18614